Neutraliser ses points faibles
Imaginez que votre interlocuteur détecte l’un de vos points faibles. Quelle attitude adopter ? Vous allez être tenté de nier ce qui peut être une évidence. Est-ce la bonne solution ? Rien n’est moins sûr.
Nier ne servirait pas à grand-chose. La meilleure stratégie reste encore de reconnaître le point faible dans un premier temps, pour mieux le neutraliser dans un second temps. Il y a plusieurs moyens de le faire.
Dites par exemple : « Il est vrai que naturellement je me comporterais de cette manière, mais au fil de mes expériences, j’ai appris à me maîtriser. » Là encore, argumentez. Rappelez-vous des situations dans lesquelles vous avez efficacement surmonté ces faiblesses et laissez entendre qu’aujourd’hui, vous les avez totalement dépassées. Tout être est évolutif et perfectible, le recruteur ne l’ignore pas.
Sachez argumenter
Vous pouvez arguer que ce trait de caractère ne vous a jamais gêné dans votre travail, bien au contraire. Par exemple, vous êtes d’un naturel plutôt timide et vous postulez pour un poste qui touche à la communication.
Handicap insurmontable ? Loin de là. Tout le monde sait que les meilleurs acteurs, ceux qui s’expriment le mieux sur scène et donnent le plus d’eux-mêmes sont souvent dans la vie les plus introvertis, les plus silencieux et effacés. Dans ce cas précis, vous pouvez donc expliquer au recruteur que c’est justement parce que vous étiez timide que vous avez été attiré au départ par l’univers de la communication. Vous vouliez surmonter vos difficultés, dépasser vos limites. Limites qui sont d’ailleurs largement dépassées aujourd’hui puisque :
• depuis la classe de seconde, au lycée, vous avez à maintes reprises occupé les fonctions de délégué de classe ;
• lors de votre stage chez Duroc & Durac, vous avez été amené à remplacer l’animateur d’une table ronde et devant la qualité de votre prestation, on vous a confié par la suite l’animation de toutes ces rencontres ;
• lors de vos précédentes expériences professionnelles, on a souvent loué votre aisance dans la prise de parole en public, la clarté de vos exposés, votre capacité à surmonter les conflits, à faire passer un message, etc.
Une fois encore : notez bien ces arguments et ces anecdotes. Ne comptez pas sur votre mémoire pour vous les remémorer le jour J.